Dans un précédent article en 2015 ici même, intitulé l’avenir de l’emailing réside dans l’ultrapersonalisation et le marketing automation, était évoquée la façon que nous avions de voir l’avenir chez iSoluce avec mes collaborateurs.

Et aujourd’hui à bien y regarder, nous n’étions pas si fous …

Arrivera un temps où les TchatBots prendront le relais avec les assistants personnels sur nombre de nos actions automatisables. Et où le fait d’être identifié en tant qu’humain sera demandé pour certaines actions. D’ici là, un système d’empreinte digitale sur le device empêchera les bots de passer par là où ils passent. On ferme leur ip, ils passent par tor ou des proxys. On reconnait leur pattern. Ils le changent. On ferme l’api, ils passent par un navigateur en ligne de commande, ou une macro JS.

Chez iSoluce, nous faisons ce genre de choses depuis des années on le sait bien.

 

 

Car les bots sont l’une des clefs des Growth Hackers. Et plus ceux-ci sont capables de coder en langages bas niveaux, plus ils ont d’avenir …

Si l’on se réfère au Growth Hacking uniquement en terme de “répétition manuelle d’actions de micro tests jusqu’à trouver un pattern qui fonctionne puis l’automatiser”.

🚀Et c’est une bonne part de ce que nous faisons pour booster la croissance de nos startups. 🚀

Et c’est ce que nombre d’apprentis Growth Hackers proposent, ce qui a du sens car on peut rapidement se retrouver avec une grosse communauté sur un réseau social, ou un grand nombre d’inscrits sur sa NewsLetter, et de gagner rapidement en visibilité.

Mais si on y met pas de la structure, pour l’instant, on n’a pas de modèle économique viable, et même quand on en a un, la montée en puissance s’accompagne souvent de modifications structurelles à prendre en compte, et là on s’en remet à la chance.

C’est pour cela que l’on considère qu’il y a le Growth Hacking et les Growth Hacks …

Les Growth Hacks j’adore en raconter en conférences, ou en petits déjeuners, les gens en sont friands.

Mais en réalité, la puissance du Growth Hacking réside ailleurs.

L’outil le plus puissant du Growth Hacking dans ce que j’ai pu identifier à travers les dizaines de startups accompagnées, le plus structurant, c’est le score ICE :

  1. Impact (l’impact que vous estimez sur le métrics activable)
  2. Confidence (la confiance que vous avez l’activation du métrics)
  3. Ease (la notion inverse du coût-effort, la facilité d’implémentation)

Chaque point est estimé entre 1 et 10 puis on utilise la moyenne (ou la somme peu importe à vrai dire).

 

 

Le biais de chaque estimation est lissé par cette moyenne et produit des résultats remarquables dans la vraie vie.

 

 

Ce cadre théorique encadrant la notion de priorité, exige que chaque fonctionnalité ajoutée au produit ou aux actions marketing autour doit pouvoir activer l’un des 5 métrics du Growth Hacking. Pour mémoire :

  1. Acquisition : Générer du trafic
  2. Activation : Transformer ce trafic en prospects
  3. Rétention : Garder les utilisateurs (Le plus important à mon sens, 7 fois cher de trouver un nouveau client que d’en garder un ancien pour FB par exemple)
  4. Monétisation : optimiser le revenu par utilisateur
  5. Viralisation : utiliser son audience comme relai

En interne, nous l’avons implémenté dans JIRA avec un script cela fonctionne très bien.

Il exige en amont d’avoir mis en place de véritables KPI’s directement mesurables afin de vérifier les estimations.

 

 

Et ce qui fait la réussite ou l’échec d’une startup, dans nombre de cas, c’est sa capacité à se structurer et à prioriser intelligemment l’exploitation de ses ressources souvent très limitées.

Donc le Growth Hacking ce n’est pas qu’un buzz word, et les hacks ne sont pas de la magie. Ils sont le fruit d’un processus itératif normé avec de l’abtesting permanent qui permet de réduire le champ des probables et d’optimiser les chances de tomber sur des pics pour imager en termes statistiques.

 

Nous travaillons en interne avec l’université de Provence sur la définition théorique de ce cadre et ses aspects sous jacents, afin chaque jour d’amener à nos startups les conseils les plus innovants et pertinents possibles.

Alors, pensez vous toujours que le Growth Hacking n’est qu’un buzz word …

J’en avais marre de le lire alors c’est dit. A vos commentaires, je serai ravi et honoré de les lire 😀

Merci de votre patience !

Amicalement,

Laurent

  

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