Le projet de règlement européen sur l’intelligence artificielle a reçu le feu vert des 27 pays de l’Union européenne : une énième étape vers l’adoption officielle du texte, malgré le lobbying farouche du gouvernement français. L’exécutif français a cherché à alléger les obligations incombant aux start-up européennes de l’IA, en vain. Lâchée par ses alliés et sous pression…
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AI Act : pourquoi Paris n’a pas réussi à imposer sa ligne pro-innovation
AI Act : pourquoi Paris n’a pas réussi à imposer sa ligne pro-innovation
Le projet de règlement européen sur l’intelligence artificielle a reçu le feu vert des 27 pays de l’Union européenne : une énième étape vers l’adoption officielle du texte, malgré le lobbying farouche du gouvernement français. Lexécutif français a cherché à alléger les obligations incombant aux start-up européennes de l’IA, en vain. Lâchée par ses alliés et sous pression. ..
L’AI Act, projet de règlement européen sur l’intelligence artificielle, vient de franchir une nouvelle étape importante. Les 27 pays de l’Union européenne ont donné leur feu vert à ce texte qui vise à réguler le développement et l’utilisation de cette technologie prometteuse. Cependant, le gouvernement français, malgré ses efforts intenses, n’a pas réussi à influencer le contenu du règlement en faveur d’une approche plus favorable aux start-up européennes.
En effet, le gouvernement français a tenté de faire valoir que les obligations imposées par l’AI Act pouvaient entraver la croissance et l’innovation des jeunes entreprises européennes spécialisées dans l’intelligence artificielle. Cependant, ses arguments n’ont pas été retenus et la ligne pro-innovation portée par Paris a été mise de côté.
Cette défaite française s’explique en partie par le lobbying intense des autres pays membres de l’Union européenne, qui ont soutenu l’adoption d’un cadre plus strict pour encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle. Malgré les efforts du gouvernement français pour rallier des alliés, il s’est retrouvé isolé dans sa position et n’a pas réussi à imposer sa vision pro-innovation.
Cette situation met en lumière les tensions entre les différents États membres de l’Union européenne en ce qui concerne la régulation de l’intelligence artificielle. Alors que certains pays souhaitent un cadre plus souple pour favoriser l’innovation, d’autres considèrent qu’une réglementation plus stricte est nécessaire pour protéger les droits des citoyens et éviter les dérives potentielles.
Malgré cette défaite, le gouvernement français ne compte pas abandonner ses efforts pour promouvoir l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il continuera à soutenir les start-up françaises et européennes, en espérant pouvoir influencer les futures discussions sur la réglementation de cette technologie au niveau européen.
- Paris n’a pas réussi à imposer sa ligne pro-innovation dans le projet de règlement AI Act
- Le gouvernement français a tenté d’alléger les obligations incombant aux start-up européennes de l’IA
- Le lobbying intense des autres pays membres de l’Union européenne a joué en défaveur de la France
- Les tensions entre les États membres sur la régulation de l’intelligence artificielle sont mises en lumière
- Malgré cette défaite, le gouvernement français continuera à soutenir les start-up européennes de l’IA